• Allez, un dernier grincement de dents pour 2004 :

     

    Je note que Bloggland a évolué depuis mon arrivée.

    Je ne prétends pas qu'il y ait une relation de cause à effet, loin de là.

    Je remarque juste qu'ainsi va la vie, et que tout passe, tout lasse, tout casse.

     

    Précisément, je constate qu'il y de plus en plus

    -         d'adeptes du SM,

    -         de photographes de talent,

    -         de gais provinciaux,

     

    et de moins en moins :

    -         de fans de séries télévisées,

    -         de gothiques,

    -         de suicidaires.

     

    Arf.

    J'ose espérer que les derniers ont oublié leur mot de passe plutôt que de se rater une n-ième fois...

     

    Je sais, je sors.

     

    Mais je reviendrai !

     

    Re-bonne année !


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  • Comment expliquer ?

     

    J'étais en train d'essayer de dresser le bilan de cette année qui s'achève, tendance blogguesque oblige, lorsque j'ai été interrompue par une réflexion sur le passé et le présent, la réalité et la fiction, le réel et le virtuel.

     

    En un sens, ça m'arrange parce que je hais les bilans, que je ne me souviens que difficilement de ce que j'ai fait cette année, et que tout ce que j'avais noté était : « moins de fric le 31 décembre que le 1er janvier, plus de dettes, pas de pertes à déplorer hormis mes illusions, événement de l'année = Bloggland, chéri toujours merveilleux ».

    Aucune hiérarchie dans cette énumération.

     

    Mais l'association Bloggland-chéri m'a rappelée une question d'icelui à laquelle je n'avais su répondre : « pourquoi n'écris-tu pas sur moi ? ».

     

    Je me suis précipitée sur mes placards, les ai ouverts et ai vidé tout leur contenu (NB : penser à noter dans mon bidule électronique qu'il faudra ranger ce bordel) jusqu'à enfin trouver mes archives : je cherchais une nouvelle que j'avais écrite il y a quelques années, lorsque je me croyais malheureuse à tout jamais et en fin de vie, avant que je ne connaisse celui qui squatte désormais mon ventre et mes pensées.

     

    Trouvée.

    Relue.

    51 pages.

    Du bon et du mauvais.

    De l'autofiction, s'il faut une classification.

    Envie de retravailler la chose jusqu'à en faire une bonne fiction.

    Et compris pourquoi je n'écrivais pas sur mon chéri.

     

    Tout simplement parce que je ne veux pas qu'il devienne un personnage de roman.

    Il est réel.

    Il est ma vie.

     

    Et ma vie est la plus belle des tragicomédies que je sache composer.

     

    Alors, Mon Amour, réjouis-toi que je n'écrive pas sur toi : cela prouve que je t'aime.

     

    Parce que lorsque je relis ce que j'ai pu écrire, nulle nostalgie, juste l'œil critique de l'auteur qui imagine l'ennui des lecteurs : j'ai plus envie de ricaner tant le sujet est pathétique et mal traité, que de regretter quoi ou qui que ce soit. Je ne me fais même pas rêver. Ou alors seulement des améliorations que je pourrais apporter à tout ça.

    Mes souvenirs sont devenus un loisir : les écrire et les travestir m'importe plus que de les chérir.

     

    Mais lorsque je pense à toi, je ris, je pleure, je m'émeus, je rêve, je râle, je me réjouis, j'applaudis, mon coeur bat plus vite et j'ai chaud entre les jambes.

     

    Je suis heureuse que les choses soient dans cet ordre : les souvenirs sur le papier, et toi dans ma tête, dans mon corps et dans mon lit.

    Dans ma vie, pour résumer.

     

    Chaque jour de 2005 si possible.

    Et des années suivantes.

     

    Bref, pas de bilan aujourd'hui.

    Un post peut-être l'année prochaine sur ce que m'inspire un changement d'année.

    Dans l'immédiat, juste un message personnel.

    Pardon donc pour ces quelques mots désordonnés posés sur mon blog.

    Lorsque je pense à lui, je ne sais plus écrire, et je préfère qu'il en soit ainsi.

     

    Que 2005 vous apporte autant de bonheur que ma réalité me donne.

     

    Et m'apporte encore ce bonheur que votre virtualité m'a donnée cette année : écrivez, je vous lis !


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  • Journée harassante pour l'Amour : arrivé au boulot à 10h, rien foutu jusqu'à 13, déjeuné jusqu'à 14, passé me voir de 14h30 à 15h30, revenu au bureau à 16, rien foutu jusqu'à 18, heure à laquelle il a fait soif.

    Donc parti avec ses collègues pour un apéro de cadres en goguette.

    Rentré dudit apéritif à 21h15.

    Fatigué, le chéri.

    Et paf.

    Entendu en moins de 5 minutes :

    - Je ne suis pas paf, je suis con.(ndlr : arf, si tu le dis...)

    - On est vraiment télépathes tous les deux. Mais seulement quand je suis bourré, c'est bizarre... Finalement, je te surestime peut-être un peu... (ndlr : merci Mon Amour, moi aussi je t'aime...)

    Pas toujours facile d'être le repos du guerrier.

    Surtout quand il a oublié d'aller à la chasse.

    Parce que je suis sure que dans 5 minutes, il va me demander en plus ce qu'on mange...

    Ah tiens, non: il propose un restaurant...

    Il est mignon quand même...


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  • J'en suis tombée de ma chaise tellement je n'y crois pas.

    Je vois 36 chandelles depuis que j'ai regardé leur site.

    A la recherche d'un plan pour demain soir (à force de répéter que les réveillons m'ennuient, j'ai été prise au mot...), je cherchais une soirée du feu de dieu sur internet, lorsque j'ai eu une idée fumante : y aller.

    Tout feu, tout flamme, je visite leur site pour vérifier que les lieux brilleront de mille feux à cette date, et que lis-je?

    480 euros la soirée!

    Je suis fumasse : je ne viens pas voir un spectacle, mais le faire.

    Payer pour mettre le feu... et puis quoi encore?

    Ces gens s'enflamment!

    Ils nous prennent pour des pines, alors qu'on vient avec!

    Moi qui brûlais d'impatience d'y aller à telle date, je bous d'indignation.


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  • est parfois un peu collant, mais j'aime ça.

    Encore!


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