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Je suis de très mauvaise humeur.
Fait des cauchemars toute la nuit.
Notamment rêvé de Claire Chazal en garde-chasse sur l'Ile de Ré, avec qui j'étais obligée de prendre tous mes repas en horrible robe de cocktail bouffante en velours violet (moi en robe, elle en bermuda).
Et plein de boulot en retard aujourd'hui.
Rhaaaaaaa.
Je voudrais avoir un lance-flamme.
Je vous souhaite une meilleure journée que celle qui s'annonce à moi.
26 commentaires -
Bérurier noir
Salut à toi
Salut à toi ô mon frère
Salut à toi peuple khmer
Salut à toi l'Algérien
Salut à toi le Tunisien
Salut à toi Bangladesh
Salut à toi peuple grec
Salut à toi petit Indien
Salut à toi punk iranien
Salut à toi rebelle afghan
Salut à toi le dissident
Salut à toi le Chilien
Salut à toi le p'tit Malien
Salut à toi le Mohican
Salut à toi peuple gitan
Salut à toi l'Ethiopien
Salut à toi le Tchadien
Salut à vous les Partisans
Salut à toi "cholie all'mante"
Salut à toi le Vietnamien
Salut à toi le Cambodgien
Salut à toi le Japonais
Salut à toi l'Thaïlandais
Salut à toi le Laotien
Salut à toi le Coréen
Salut à toi le Polonais
Salut à toi l'Irlandais
Salut à toi l'Européen
Salut à toi le Mongolien
Salut à toi le Hollandais
Salut à toi le Portugais
Salut à toi le Mexicain
Salut à toi le marocain
Salut à toi le Libanais
Salut à toi l'Pakinstanais
Salut à toi le Philippin
Salut à toi l'Jamaïcan
Salut à toi le Guyanais
Salut à toi le Togolais
Salut à toi le Guinéen
Salut à toi le Guadeloupéen
Salut à toi le Congolais
Salut à toi le Sénégalais
Salut à toi l'Afro-cubain
Salut à toi l'Porto-ricain
Salut à toi la Haute Volta
Salut à toi le Nigéria
Salut à toi le Gaboni
Salut à toi le vieux chtimi
Salut à toi Che Guevara
Salut aux comités d'soldats
Salut à tous les hommes libres
Salut à tous les apatrides
Salut à toi la Bertaga
Salut aussi à la Banda
Salut à toi punk anarchiste
Salut à toi skin communiste
Salut à toi le Libéria
Salut à toi le Sri Lanka
Salut à toi le sandiniste
Salut à toi l'unijambiste
Salut l'mouv'ment des Jeunes Arabes
Salut à toi Guatemala
Salut l'P4 du contingent
Salut à toi le Shotokan
Salut à toi peuple Kanak
Salut à toi l'tchécoslovaque
Salut à tous les p'tits dragons
Salut à toi qui est keupon
Salut à toi jeune Malgache
Salut à toi le peuple basque
Salut à toi qu'est au violon
Salut à toi et mort aux cons
Salut à toi le Yougoslave
Salut à toi le voyou slave
Salut à toi le Salvador
Salut à toi le Molodoï
Salut à toi le Chinois
Salut à toi le Zaïrois
Salut à toi l'Espagnol
Salut à toi le Ravachol
Salut à toi le Hongrois
Salut à toi l'Iroquois
Salut aussi à tous les gosses
Des îles Maudites jusqu'à l'Ecosse
Salut à vous tous les zazous
Salut à la jeune garde rouge
Salut à toi le peuple corse
Salut aux filles du Crazy Horse
Salut à toi la vache qui rit
Salut à Laurel et Hardy
Salut à toi peuple nomade
Salut à tous les "camawades"
Salut à toutes les mères qui gueulent
Salut aussi à Yul Brunner
Salut à toi l'handicapé
Salut Jeunesse du monde entier
Salut à toi le dromadaire
Salut à toi Tonton Albert
Salut à toi qu'est à la masse
Salut aussi à Fantomas
Salut à toi Roger des près
Salut à toi l'endimanché
Salut à tous les paysans
Salut aussi à RantanplanBonne journée les chéris!
28 commentaires -
Interdit aux mineurs.
Sweet dreams are made of this
Who am I to disagree?
I travel the world
And the seven seas
Everybody's looking for something
Some of them want to use you
Some of them want to get used by you
Some of them want to abuse you
Some of them want to be abused
Hold your head up
Keep your head up
Movin' onHier soir : France-Nouvelle-Zélande.
Les Blacks contre les Bleus.
Les Blacks distribuant des bleus.
J'aime le rugby.
Parce que j'ai toujours aimé l'homme.
Enfant.
Le premier homme que j'ai aimé, mon père, garde une cicatrice énorme à un genou de l'époque où il jouait au rugby.
Du haut de mes six ans, cette cicatrice me semblait une blessure de guerre et j'admirais mon père pour sa vaillance, sa bravoure et la sympathie incompréhensible qu'il avait gardée pour ses adversaires.
Le rugby me semblait une bataille d'où tous les joueurs sortaient victorieux : pas un pour se plaindre d'avoir combattu, pas un pour souhaiter ne jamais reprendre la lutte, pas un pour en regretter les stigmates.
Adolescente.
A l'heure où certaines affichent des posters de chevaux à leurs murs, je vénérais le XV de France.
J'ai quitté mes parents pour la capitale à 14 ans, à l'âge où l'on se fait encore une fausse idée de l'homme, et j'allais parfois au Parc des Princes, seule ou avec des garçons que je considérais encore comme des enfants asexués, pour admirer les gladiateurs de l'Ovalie.
Le rugbyman n'alimentait pas encore mes fantasmes, car je n'en avais pas.
Mais lorsque les packs s'entrechoquaient, je ressentais une impression bizarre au bas de mon ventre, sensation que je comprendrai bien mieux quelques années plus tard.
La mêlée : gang bang que seul le subconscient d'une adolescente à la sensualité pas encore révélée peut comprendre.
Jeune fille.
Un jeune homme. Pas le premier que j'aie connu bibliquement. Mais le premier que j'aie aimé pour Ca.
Le premier que j'aie considéré non comme un adolescent avec lequel je couchais, mais comme le premier homme que je voulais en moi à chaque instant pour faire taire cet appel du bas-ventre. Pour combler le vide. Pour me sentir entière.
Joueur de rugby évidemment.
Du format de Philippe Bernat-Salle.
Un feu follet. Une flèche. Toujours efficace.
Le sauveur. Le french flair. Le french lover.
Jeune femme.
J'assume enfin la sensualité de la mêlée.
Je préfère désormais regarder le rugby à la télé.
Parce qu'il y a des gros plans.
Parce que j'aime les voir souffrir dans les môles : les voir pousser de toutes leurs forces me fait venir des pensées pornographiques.
Parce qu'aussi il y a les images des vestiaires. Et je suis avec eux, sous la douche, pansant leurs blessures, massant leurs muscles fatigués.
Je voudrais être le repos de ces guerriers.
J'aime le rugbyman, de plus en plus.
Parce qu'en prenant de l'âge, ma passion de l'homme s'amplifie aussi.
Rugby, mêlée, hommes, sexe : la boucle est presque bouclée.
Hier soir, donc, France-Nouvelle-Zélande.
Une branlée pour nous.
Une vraie de vraie.
De la casse. Du sang. Des larmes.
Sifflets des spectateurs.
Je dis spectateurs, parce qu'un vrai supporter ne hue pas ses idoles.
Mais des cuisses. Des mêlées. Du jeu. Du mâle.
Il me vient des idées.
Et je repense aux bloggeurs que j'ai vus et à une certaine conversation qu'on a eue.
Une idée folle.
L'Amour et moi décidons de nous lancer, nous aussi, dans la mêlée.
A petite dose toutefois : hors de question de s'y blesser ; c'est un jeu que nous ne connaissons que pour l'avoir vu jouer par d'autres.
Je m'équipe, l'Amour aussi.
Je sors la tenue de combat : une fois n'est pas coutume, je me transforme en All-Black.
Tout en noir, je descends dans l'arène.
Pour un match où Hommes et Femmes se mélangent.
Double-mixte, en somme.
Il fait chaud.
Ca sent la sueur. Entre autres.
Il y a bien une douche au vestiaire.
La mêlée est déjà commencée.
Les joueurs sont presque nus.
Ils ruissellent.
Poussent des râles.
Et lorsqu'une des participantes commence à demander grâce, par un effet d'entraînement, les autres crient plus fort encore, pour que le match continue.
C'est comme une Ola : la vague parcourt la salle sans discontinuer.
Je regarde la partie. Fine.
Je profite des gros plans.
J'admire les positions de jeu.
J'observe les maillots : on peut distinguer quelques équipes.
Il y a celle des versaillaises qui se sont laissé entraîner par leurs maris.
Ces jeux habituellement les rebutent. Elles sont venues à contrecœur, pour faire plaisir à l'homme un peu las du quotidien.
Hélas pour lui, la versaillaise a l'habitude des familles nombreuses.
Avec son équipe de basket de gosses à la maison, elle a pris le pli : quand elle fait du ragoût, elle en fait pour 18. Elle en congèle deux tiers et sers le dernier tiers le jour-même. Elle économise alors du temps et de l'argent en ayant préparé à l'avance trois repas.
De la même manière, elle a placé tous ses gniards dans la même école privée, qui va du primaire à la terminale. Un seul voyage à cinq heures : tout le monde saute en même temps dans le monospace.
Alors, puisqu'elle est là, elle fait des réserves.
Economie de temps et d'argent, elle a choisi la mêlée : plus de joueurs, en moins de temps.
Et le mari fait l'arbitre, un peu déçu de ne pas participer, un peu choqué de n'avoir jamais décelé une telle ardeur chez sa débutante, un tel talent caché pour ce sport qu'ils pratiquaient tous deux en amateurs, le samedi seulement..
Il y a aussi celle des jeunes espoirs. Des jeunes pousses.
Tout, en effet, a poussé trop vite chez elles : les jambes, les faux cheveux blonds, les faux seins et les dents. Ces dernières rayent le parquet.
Les (très) jeunes pousses en veulent, sont ambitieuses et ont su choisir un bon sponsor.
Il est vieux, d'accord.
Il est moche, ok.
Et il garde sa pince à cravate lors même qu'il fait tournoyer son arme dans les airs.
Mais il est riche et mise sur elles.
Alors elles jouent, et bien.
Obéissantes, elles font tout ce que le sponsor-coach leur ordonne.
Mais ne participent pas à la mêlée.
Il n'a pas payé pour que les spectateurs participent.
Il y a encore celle des supporters ravis de venir voir les joueurs de près.
De tous âges. De tous milieux. Parfois gênés d'être là.
Madame ne montre rien. Monsieur joue seul avec son hochet en admirant ses idoles.
Parfois il relève la jupe noire sage de sa partenaire. Et elle rougit. Elle n'est pas habituée à tant d'intimité avec les athlètes.
Il y a quelques inclassables.
Une fille en kilt, Ecossaise perdue en terrain all back ?
Une autre en tutu. La plus belle à mon sens. Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes. Elle ose la légèreté là où tout n'est que décadence, fébrilité et volupté.
Une banlieusarde, dont le style rappelle plus le short en acrylique du joueur de foot que la belle chemise à col impeccable des rugbymen, héritiers des écoles chis et snobs de la vieille Angleterre.
Et il y a moi.
J'ai choisi le cuir et les lanières.
J'ai choisi l'équitation.
Mais seul mon cavalier attitré peut me monter.
Faisant suite à cette conversation avec les bloggeurs, j'assume enfin l'envie de montrer mon Q IRL.
Il me chevauche, je me cambre et parfois me cabre, laissant voir ce harnachement que personne n'avait soupçonné sous la robe, finalement tombée.
La chevauchée est fantastique.
De cette course, je sortirai victorieuse.
Je voulais qu'on me voie.
On m'a admirée.
Je voulais qu'on me désire.
On m'a caressée.
Je voulais qu'on m'envie.
On m'a voulue.
Nous n'en partirons qu'au petit matin, lorsque le stade sera vidé.
Que l'on commencera à nettoyer l'arène.
Et que des bouffées d'eucalyptus nous rappelleront combien les vestiaires après le match sentent la sueur et le stupre.
Oui, j'aime le rugby.
Parce qu'il me fait toujours passer de bonnes soirées.
J'aime mon Homme.
Parce qu'il me fait toujours passer de bonnes soirées.
J'aime la mêlée.
Parce qu'elle me fait toujours passer de bonnes soirées.
Hier soir, donc, France-Nouvelle-Zélande.
Et troisième mi-temps aux Chandelles.
Vive le sport !
(Eurythmics)
58 commentaires -
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S'il vous plaît, aidez-moi!
Pour les photos, vous n'avez qu'à vous servir...
Mais je vous préviens, je suis vraiment nulle en informatique.
Donc il faudra tout bien m'expliquer.
C'est une sorte de concours, à la Isa, mais où on ne berne personne comme chez les deux cachottiers.
16 commentaires
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