• Non-lieu pour les assassins de Mesrine.

    Cannelle, l'ours des Pyrénées abattu.

    Bush en passe d'être réélu.

    Emile Louis et les larmes des familles.

    ETA baisse les armes.

    Et Homo floresiensis découvert en Indonésie.

    Bien.

    Actualité consacrée à l'homme préhistorique donc.

    Ca fait beaucoup de bas du front.


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  • J'avais dit...

    J'avais dit que je ne fêterais pas dix ans de cigarette. J'avais presque réussi puisque j'ai arrêté deux ans. Mais j'ai repris.

    J'avais dit qu'en 2002, puis en 2003, puis en 2004 j'arrêterais. Tout n'est pas encore perdu dans le dernier cas.

    J'avais dit qu'à 30 ans, je serais non-fumeuse. Arf.

    J'avais dit que je cesserai cette addiction bien avant d'être enceinte. Bon. Peut-être.

    J'avais dit que je serais raisonnable et qu'à la première radio des poumons, j'en tirerais les conséquences qui s'imposeraient. Jamais fait de radio.

    J'avais dit que je m'astiendrais à ne fumer que le soir. Mon petit-déjeuner s'allume et non se boit ou se mange.

    J'avais dit que je ne fumerais jamais dans la rue, en public, ou dans ma chambre... Pfffff, sans commentaires.

    J'avais dit que chaque cigarette serait un plaisir unique et ne souffrant aucune diversion, pour en réduire le nombre. Je fume et téléphone, fume et écris, fume et lis, fume et parle...

    J'avais dit qu'on ne verrait jamais une cigarette sur une de mes photos. Vérifiez vous-mêmes.

    J'avais dit que j'arrêterais quand je n'aurais plus de plaisir à fumer. J'adore ça. Et je ne suis pas sure d'en être dégoûtée un jour.

    J'avais dit que les kilos pris à l'arrêt ne seraient rien en comparaison du bénéfice pour la santé, et que je les reperdrais vite de toutes façons. Mais quand je vois mes amis nouvellement non-fumeurs, je m'aperçois que ce raisonnement est illusoire.

    J'avais dit qu'avec l'argent économisé, je ferais le bien autour de moi. Le monde est toujours aussi moche.

    J'avais dit...

    J'avais tout dit.

    Mais rien pensé, je crois.

    Allez, une autre. Dès que j'ai fini celle-là.


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  • De un à six ans, je ne me souviens pas. J'imagine que mes parents, aimants, ont fêté dignement cet événement d'importance pour eux.

     

    De sept à quatorze, je me souviens peu. Je vois des fêtes entres amis, les copains ramassés à la sortie de l'école un samedi pour un après-midi de folie enfantine ou préadolescente, mon père qui fait l'idiot, ma mère qui décore, mon frère, petit, qui ouvre les cadeaux plus vite que moi, un peu comme Taz, le diable de Tasmanie, et veut souffler les bougies. Mon bijou. Et les parents des autres qui viennent trop vite les chercher.

     

    De quinze à vingt-six, je ne peux me souvenir, car il n'y a rien. Je boude. Mes parents tentent bien d'égayer cette journée par un dîner ou un déjeuner. Invariablement, où que l'on soit, je trouve dans mon assiette un petit cadeau précieux, ou l'on m'apporte une énorme boîte, remplie d'une foultitude de boîtes, gigognes, jusqu'à arriver à la dernière, la mieux pourvue. Le blues. Le spleen. Et souvent le rouge aux joues, lorsque la lumière s'éteint au restaurant, que les serveurs chantent la chanson que l'on redoute et que les autres clients applaudissent. Ah ! La Coupole ! Notamment.

     

    Vingt-sept ans. Une folie. Une fête. Tentative de dépressive de dédramatiser entre deux TS. Très réussie. Je ne compte plus les convives. Quarante-huit heures de rires, danse, discussions la voix éraillée par la fumée. Retrouvailles et promesses de réitérer l'exploit.

     

    Vingt-huit et Vingt-neuf. Je ne sais plus. Je perds la mémoire, Alzheimer précoce. Peut-être que ce cadeau quotidien qui se réveille avec moi chaque jour éclipse le reste.

     

    Trente ans. Aujourd'hui. Je voulais rester seule. L'amour est prévenu. Et respectueux de ce vœu. Je voulais partir. Marcher sur la plage une journée. Ou m'enfermer dans une chambre d'hôtel et lire. Ou aller à Londres. Ou danser toute la nuit au Rex, sans parler à quiconque. Ou ranger. Ou téléphoner à tous ceux que j'avais promis de revoir et que j'ai oubliés. Ou escalader les 1789 marches de la Tour Eiffel, une fois de plus. Ou savourer la solitude de la campagne de mes parents. Ou dormir. Ou contempler l'outrage du temps dans mon miroir et penser que la trentaine est la décennie où je verrai mon père partir, et d'autres que j'aime. Ou pleurer. Je ne sais plus. Et je m'en fiche. J'avais prévenu : ni fleurs, ni couronnes. Silence absolu. Aucun cadeau.

     

    Finalement, je suis allée voir mes parents hier.

    Un cadeau dans l'assiette.

    Contente quand même.

    Ce matin, l'amour n'osait murmurer les mots.

    Sur autorisation, il l'a finalement fait.

    Contente quand même.

    Le portable est coupé, mais les amis fidèles ont le deuxième numéro. Alors ça sonne.

    Contente quand même.

    Pas de retraite solitaire, car réunion professionnelle en perspective. La plupart des réunis seront des amis.

    Contente quand même.

     

    Et vous.

    Bien contente. Très contente.

    Je vous lis, et je ris.

    Le jour de mon anniversaire !

     

    J'ai presque envie de faire une fête.


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  • Une dernière folie.

    J'ai voyagé ce week-end.

    Maintenant, j'arrête.


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  • Et voilà!

    Il va falloir que je change le sous-titre de ce blog.

    Et que je retire les photos : un peu de sérieux s'impose.

    Bref.

    Aïe.


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