• Ambiance morose au boulot : je m'ennuie ferme et songe à claquer la porte (je ne crains rien tant que l'ennui).

    Un détour par Bloggland devrait me redonner le sourire...

    Hélas non.

    Vous êtes absents ou déprimés.

    Je m'insurge donc : ah non! Pas vous!

    Pas les blogglandais!

    Vous lire et retrouver est une joie quotidienne, et doit le rester.

    Qu'est-ce qui se passe les chéris?

    C'est la disparition subite du printemps qui vous plonge dans un abîme de mélancolie?


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  • Mais je vous lis.

    Danthy, Tschok et Fil : vous me faites hurler de rire.

    Que dis-je? Hululer!

    Hu hu hu, hi hi hi, ha ha ha!


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  • C'est le printemps, et les bides ronds se comptent à la pelle...

     

    Non ?

    Ce n'est pas comme ça qu'on dit ?

     

    Bof, vous m'avez comprise.

    Rien que dans mon entourage proche, je peux compter trois filles enceintes.

     

    Trois philosophies.

    Toutes aussi angoissantes.

     

    La première, chronologiquement s'entend, est plutôt du genre pas flippé.

    Elle prend sa grossesse comme un bel événement, qui ne lui pose aucun problème.

    Elle s'épanouit de jour en jour, et pourrait faire de la pub pour fringues de grossesse tant elle incarne LA femme enceinte.

    Son mari est extatique.

    Intarissable sur les berceaux.

    Incollable sur les poussettes.

    Imbattable au rayon enthousiasme.

    Un banc d'essai du matériel pour bébé à lui tout seul.

    Pratique pour les suivants.

    Mais un peu lourd lors des dîners.

     

    La deuxième est du genre « je suis mère et ça change tout ».

    Un seul sujet de conversation, une seule activité, un seul projet d'avenir : le bébé.

    Jusque-là bien soumise à son mari, elle révèle sa puissance au fur et à mesure que la grossesse avance.

    Après tout, pense-t-elle, elle lui fait le plus beau cadeau du monde, le seul qui vaille. Le reste n'est que vanité. Elle a le secret de la vie. Et elle entend se faire respecter.

    C'est ainsi que le futur papa, mollement intéressé par la chose, se retrouve avec une mégère à la maison qui braille dès qu'il ose penser en homme et non en père.

    Veut-il aller dîner avec un ami ? Que nenni, il faut finir la tapisserie de la chambre du petit. Oui, tout de suite là maintenant. Comment ça, il n'arrive que dans six mois ? Dis tout de suite que tu n'en veux pas, qu'il ne t'intéresse pas ! Moi je souffre pour mettre au monde TON héritier, et toi tu ne penses qu'à aller te saouler ! Tu es un monstre. Ma mère m'avait prévenue. D'ailleurs, je te préviens, je ferai comme ma mère : il est hors de question que j'élève mes enfants à Paris. Ils vivront à la campagne. Et j'arrête de travailler. Et toi ? Quoi toi ? Toi, tu organises tout ça, évidemment. Tu ne crois quand même pas que dans mon état je vais m'occuper du déménagement... Si, c'est la peine de continuer la tapisserie ! Parce que si on compte sur toi, on ne déménagera pas avant qu'il ait cinq ans ! Fainéant !

    Ambiance.

    Futur père au bord  de la crise de nerfs.

    Mère omnipotente et anxiogène.

    Tous les mecs qui ne veulent pas de gosses autour d'elle la prennent en exemple.

    Evidemment, en matière de poussettes, tétines et petits pots, Maman lui a déjà tout expliqué. Alors la poussette techno à trois roues qui fait plaisir au futur papa, il est inutile d'en parler : Maman n'a pas abordé le sujet.

     

    La troisième est du genre «  la grossesse n'est pas une maladie, je reste wonderwoman, mais quand même, qu'est-ce que j'ai mal. Surtout quand je rentre le ventre. ».

    Prise au piège de ses principes, elle voudrait bien faire comme si tout allait bien, mais entre ses seins qui ont doublé de volume et tiraillent, ses jambes gonflées, son ventre qui ressemble déjà à un ballon de basket au bout de quelques semaines, ses nausées matinales, ses nausées quand elle se parfume, ses nausées quand elle a l'estomac vide, ses nausées quand elle digère,ses nausées nocturnes, ses nausées quand elle prend le bus, ses nausées quand elle a trop chaud, sachant qu'il fait vraiment très chaud partout et ses nausées quand tout va bien, elle ne sait plus comment oublier qu'elle va mal.

    Elle pleure chaque matin de n'avoir rien à se mettre.

    Elle pleure chaque fois qu'elle pense qu'elle va passer l'année habillée comme dans un sac.

    Elle pleure chaque fois qu'elle se voit dans un miroir ou une vitrine.

    Elle ne sait plus trop pourquoi elle est enceinte.

    Aucune béatitude, juste de l'ennui et de l'agacement.

    L'envie d'en finir.

    Et l'angoisse du rejeton mal formé, idiot, à qui elle n'aurait rien à dire, et qui l'ennuierait.

    Son fiancé n'aborde pas le sujet.

    Elle se sent d'autant plus seule.

    Et on voudrait lui faire croire que c'est le plus beau moment de sa vie.

    Elle réfléchit et se demande si on lui dit ça parce qu'après ce sera pire.

    Elle n'aime pas les gosses. Ne voit pas d'intérêt à babiller et bêtifier. Ne s'attendrit pas devant de petits chaussons. Et voudrait accoucher d'un faon ou d'une gazelle : au bout d'un quart d'heure, ils savent marcher et suivent leur mère sans couiner.

    Le petit d'homme est vraiment trop con.

    Elle ne sait plus pourquoi elle en fabrique un.

    Elle voit approcher la fin de sa liberté.

    Bientôt elle sera prisonnière de son bébé et du bonheur qu'elle devra forcément éprouver.

    En attendant, elle fait comme si de rien n'était.

    Elle choisit des jeans Diesel taille très basse pour arriver sous le bidon, et rentre le ventre dès qu'elle croise quelqu'un.

     

    Trois grossesses, trois histoires.

     

    Toutes anxiogènes.

     

    Maman ! Je ne veux pas être mère ! Faut être folle pour ça !

    Oups, pardon, M'man...

     


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  • Chers nouveaux Blogueurs,

    Bienvenue à Bloggland!

    Je suis ravie de compter chaque jour de nouveaux membres, et vous ne savez pas encore pourquoi, ni à quel point.

    Je me réjouis donc de votre arrivée.

    Chaque matin, je vous guette et visite.

    Mais je suis parfois déçue.

    C'est pourquoi je me permets de vous rappeler cette règle de bon sens :

    Lorsqu'on crée un blog, il ne faut pas oublier de publier un premier article ("post" en langage bloguien).

    De cette manière, nous pouvons vous connaître.

    Et surtout vous commenter.

    Parce que voyez-vous, l'intérêt du blog par rapport au journal intime, c'est l'interaction avec les autres.

    Et vous ne le savez pas encore, mais j'adore intéragir avec vous.

    Donc : laissez au moins un post, bordel!

    Sinon, j'embête qui, moi?

    Hum?


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  • A ceux qui m'ont laissé un message privé récemment, voici ma réponse :

    bien reçu.

    Bonne journée, sinon.


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