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  • A poster :

    - les garçons ne sont pas des filles (urgent)

    - comment j'ai fait diminuer mes impôts sans frauder (avec photos)

    A suivre, donc.


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  • Groumpf.

    Jusqu'ici, Télématin pour se réveiller c'était bien.

    Pas agressif.

    Mais avec le référendum, tout a changé.

    Le temps de parole devant être également distribué aux partisans du oui et à ceux du non, et les chaînes de l'ORTF 2005 étant plus favorables au oui, afin de compenser l'hégémonie de celui-ci sur les émissions post-20 heures, les rares cases politiques du matin sont dévolues aux tenants du non.

    Or se réveiller un matin sur deux avec l'interview de Philippe de Villiers ou Jean-Marie le Pen, c'est rude.

    Facho du matin, chagrin.


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  • Dans toute vie de femme, il arrive un moment où lorsqu'on se regarde dans un miroir, on s'aperçoit avec stupeur qu'on est devenue flasque, et qu'on n'a rien vu venir.

    Où l'on voit que les fesses tiennent un peu moins haut.

    Que le ventre est est peu plus rond.

    Que les cuisses vont bientôt frotter à leurs extrémités.

    Que la peau des bras sur les triceps ballotte un peu.

    Et que les seins perdent de l'altitude.

    Arf.

    Rien de grave, c'est la trentaine.

    C'est alors qu'on réagit et, regardant alternativement sa collection de minijupes que l'on déclare importables et son chéri avec des yeux mouillés, on murmure : "je suis vieille, moche et grosse...Ah! si j'avais un vélo d'appartement!".

    C'est ainsi que le samedi suivant, ledit chéri rentre à la maison avec un gros carton de 40 kg, duquel il extrait le précieux sésame vers la fermeté éternelle : LE vélo.

    Ah! quelle belle machine!

    Et quel gentil chéri!

    Parce qu'être vieille, grosse et moche, je pouvais encore supporter.

    Mais ruinée à cause d'un vélo, jamais!




    La semaine prochaine, j'essaierai cette technique sur les bijoux ("snif, je n'ai pas de vrais amis... Ah! si j'avais des diamants!"... Ben oui : diamonds are a girl's best friend.)




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  • Puisqu'aujourd'hui il faut parler Q, drague et internet, une fois n'est pas coutume, je vous livre un souvenir.

    Il fut une époque où j'aimais chasser sur le net.

    Je dis chasser, mais c'est plutôt pêcher.

    A l'épuisette, dans une boîte de sardines.

    Pêche miraculeuse à chaque plongée.

    J'aimais le principe puisqu'en matière de relations hommes-femmes, j'ai toujours fait l'homme : je prends, je jette (ou je me casse, et ne rappelle pas, ce qui revient au même).

    One shot.

    Libre et sexuellement satisfaite.

    Mais c'est un autre sujet.

    Un soir de cette vie, alors que j'avais rendez-vous avec un des mendiants de l'amour du net, j'eus la bonne surprise de tomber sur un type bien sous tous rapports.

    Beau, riche, cultivé.

    L'extra de luxe.

    Le Prince avait pensé à réserver une très belle chambre d'hôtel.

    Partenaire avenant, dîner fin, galipettes exquises.

    L'affaire faite, et alors que je ne voulais pas m'éterniser, pour éviter la pénible discussion qui suit généralement, je m'apprêtais à me refaire une beauté dans la salle de bain avant de partir, lorsque je m'entendis dire :

    " Tu peux garder la chambre si tu veux. Je dois partir".

    Ah.

    Les grands esprits se rencontrent.

    Au revoir, donc.

    Depuis la salle de bain, j'entends la porte se refermer.

    Enfin seule.

    Je sors de ma cachette.

    Et que vois-je en revenant dans la chambre?

    Une liasse de billets sur la table de chevet!

    Plaît-il?

    J'étais outrée.

    Je voulais bien être une fille facile, mais pas une call-girl.

    Débarqué en pleurs chez mon meilleur ami, le fric à la main, en hurlant que les hommes sont tous des porcs.

    Lui : "Y a combien?"

    Je compte. Trois mille.

    Lui : "Wow. Je savais que j'aurais dû coucher avec toi : ça doit valoir le coup"

    Consternation.

    Je lui ai laissé le fric, trop sale pour moi.

    Il l'a gardé une semaine sans y toucher.

    Puis il m'a appelée : "Non que l'idée d'être proxénète me pose un problème, je voudrais m'assurer que tu ne veux pas de ce fric. Après tout, tu ne l'avais pas demandé : considère-le comme un cadeau, plus que comme une rétribution...".

    Philosophe.

    J'ai tout claqué.





    A postériori, je trouve ça assez classe comme expérience : je peux dire qu'un jour j'ai été assez jeune et belle pour qu'un type pour lequel les filles se seraient battues ait dû croire qu'il ne m'aurait pas sans une petite aide.

    La classe, donc.


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